Derrière, la zone "duty free" est immense... Chéridamour prend le pari qu'on ne trouvera pas de "Prêt-à-Manger" (ils disent "prêt à mènngueur")... et on en trouve deux. Et toc. On mange sur les rangées de sièges plutôt confortables.

On trouve une superbe sacoche en cuir pour Chéridamour chez "Fatface" à un prix abordable, puis on se pose un moment chez Starbucks en attendant les infos d'embarquement.

On retourne ensuite à Black Mesa où on en embarque lentement. Le tarmac baigne sous le soleil, c'est agréable...

"Tu fais ce que tu veux, mais demain je prends la navette"

L'hôtel, enfin. La dame de l'accueil est aimable, compréhensible et nous propose la navette direct <3 On s'écroule dans notre chambre, petite mais propre. Chéridamour refuse de dormir tounu dans le lit, mais pose son petit boule partout ailleurs.

"On ne sait pas où les draps ont pu traîner..."

Jeudi 13 septembre

On se réveille tôt (7h00) probablement à cause de l'heure de décalage horaire. On en profite pour prendre un petit dej' rudimentaire. Un anglais nous propose gentiment ses serviettes en papier improvisées (ndlr: un rouleau de PQ). Puis on rend la chambre en avance et on file à l'aéroport via la navette.

Les contrôles sont largement plus stricts qu'à Dinard. On doit vider la moitié de nos affaires et on se mange quand même une fouille intensive de nos valises derrière + fouille corporelle (ndlr: fouille au corps, plutôt !). J'ai envie de faire la choré de YMCA mais ils ont pas l'air rigolo, donc je m'abstiens.

Atterrissage devant le coucher de soleil. On prend une mini navette souterraine pour rejoindre l'aéroport.

- On se croirait à Black Mesa !
- J'entends plus rien de l'oreille gauche...

Puis passage au controle d'identité (le gars ressemble carrément à Danny Glover) et récupération des bagages.

- Ah mais on attend pas devant le bon carrousel en fait.
- Ah.

On veut se faire un "Prêt-à-Manger" en souvenir du bon vieux temps... Mais on s'est fait blouser, il ne fallait pas sortir si vite (ndlr - de l'aéroport... mais après coup, on a compris qu'on ne peux y accéder qu'après avoir passer les contrôles de sécurité : c'était mort de toute façon). On se rabat sur un Burger King.

On embarque largement dans les temps. Un membre du personnel passe dans la salle d'attente, une valise au-dessus de la tête : "Someone is travelling extra-light !" (ndlr: "il y a quelqu'un qui voyage extra-léger !" - heureusement la propriétaire de la valise perdue s'est manifestée !).

On s'occupe en écoutant 2 heures de perdues... puis DECOLLAGE !

La belle vue depuis les hublots en plastoc

- Tu as vu le gros cormoran plus bas, là ? Ben regarde mieux : c'est un autre avion !
- *gloups*

On arrive avec pas mal d'avance, donc on se pose en terrasse à la cool. Un peu trop...

- En fait, ça fait trois fois qu'ils appellent pour notre vol...

On passe tous les contrôles...

- Raaaah
- Zen...

- Zen...
- MERDEUUUH !
- *explosion de culottes*